Le premier bâtiment passif devient positif

Le premier Bâtiment Passif au monde, à Darmstadt, vient d’évoluer et d’être certifié Bâtiment Passif Plus.
Comment s’est passé cette transition ? Wolfgang Feist, fondateur du Passivhaus Instiut et résident de ce bâtiment, explique sa démarche.

Toujours pionnier

Pionnier il y a 25 ans, le bâtiment passif de Darmstadt-Kranichstein réitère en étant le 2e bâtiment passif à accéder à la classe Plus en Allemagne. Il est désormais producteur grâce à l’énergie solaire et, en été, le surplus pourra être injecté dans le réseau public.
En théorie, la quantité produite suffira pour couvrir les besoins de tout le bâtiment pendant un an, et l’excédent électrique estival pourra être stocké pour l’hiver.

En effet, la performance thermique du tout premier bâtiment passif reste optimale, et sa sobriété énergétique est tout aussi bluffante : « Les bâtiments passifs sont la base idéale pour le positif. Grâce à leur demande d’énergie de chauffage extrêmement faible, il est même possible de produire autant d’énergie venant du soleil sur la parcelle que ce que consomme le bâtiment en un an« , explique Wolfgang Feist.

Un cadeau d’anniversaire pas comme les autres

Ce tout premier Bâtiment Passif a fêté en grande pompe ses 25 ans cette année. L’occasion de faire un bilan et de passer un cap. Il s’est donc paré de 26 m² de panneaux photovoltaïques sur la terrasse et le toit, il y a environ un an.
Ainsi, il peut produire les 60 kWh par m² et par an d’énergie renouvelables nécessaires pour l’obtention de la catégorie Plus.

Dès 1991, la famille Feist avait équipé ce petit immeuble collectif de 156 m² avec des systèmes actifs extrêmement efficaces. La consommation d’électricité est donc très faible de base, même en incluant le système de ventilation.

Il en va de même pour la pompe à chaleur qui a été récemment installée à des fins d’essai cet automne et qui est uniquement utilisée pour le chauffage et la ventilation dans la maison. Cette pompe à chaleur actionnée électriquement utilise environ le tiers de l’énergie nécessaire à un système de chauffage au gaz, pour chauffer une maison de surface similaire.

Retrouvez plus d’informations dans le communiqué de presse du Passivhaus Institut.